Circuit au Pakistan du Sud
Le Vallée du Grand Indus

Du 9 au 22 décembre 2023
Voyage guidé par Anne-Marie Wirja

L’idée de ce voyage au Pakistan est - osons le dire - un tantinet extravagante … parce que nous nous refusons à réduire ce pays à l’islamisme militant et à la violence. Vous y marcherez sur les traces des Grands Moghols mais aussi sur celles de leurs prédécesseurs, sans oublier tous les courants de la mystique soufie que vous comprendrez mieux à la vue de réalisations architecturales exceptionnelles et de pratiques dévotionnelles. Et puis, le long de son grand fleuve, vous ne sauriez vous soustraire à la visite de Mohenjo-Daro, cité de l’énigmatique civilisation de l’Indus. Pimentez ce circuit de promenades dans des bazars d’un autre temps et de la chaleur de l’accueil pakistanais… et vous y êtes déjà!


Programme (les lieux que vous visiterez sont mentionnés en caractères gras)

Jour 1 : Paris / Lahore
Départ de Paris pour Lahore (vol non direct)

Jour 2 : Arrivée à Lahore
Arrivée au milieu de la nuit et transfert à votre hôtel pour un court repos. Début des visites en fin de matinée.
Si son histoire légendaire remonte à l’époque du Ramayana, c’est sous l’empire moghol que Lahore connut son apogée. Akbar en fit sa capitale, après l’abandon de Fatehpur Sikri, afin de mieux contrôler l’occident de son royaume, passage des envahisseurs. La ville porte en elle cette empreinte moghole qui offre un contraste avec les bâtiments coloniaux du Raj conquérant !
Nous débuterons par un petit tour au bazar niché derrière la Porte de Delhi, l’endroit par excellence pour s’imprégner de l’ambiance de la ville et vagabonder… Nous ferons ensuite nos premiers pas dans les mosquées pakistanaises illustrées ici par deux de ses joyaux, la Mosquée Wazir Khan et la Mosquée dorée ou Sunehri Masjid. La première fut édifiée en 1634 par un ministre de Shah Jahan qui était le gouverneur de la province. Elle est souvent citée pour ses exquises mosaïques, ses compositions calligraphiques et les cinq arcs de sa salle de prières rivalisant de savantes décorations. Quant à la seconde, du XVIIIe siècle, elle est remarquable pour ses trois dômes de cuivre et sa belle porte d’entrée mesurant 21 mètres de largeur.
Nuit à l’hôtel Luxus Grand ou similaire.

Jours 3 et 4 : Lahore (70 km)
Deux jours complémentaires sont le minimum requis pour entrevoir quelques autres facettes de la deuxième ville du Pakistan, avec une population d’environ neuf millions d’habitants.
Cité fascinante, chaque recoin est marqué du sceau d’une forte personnalité, que ce soit dans les bazars, les vieux bâtiments ou encore dans les rues grouillantes et pétaradantes où le sublime côtoie le sordide. Univers en soi, Lahore semble parfois ne plus avoir la force de porter le fardeau de son riche passé, du temps où elle était le fer de lance des mondes intellectuel, musical, littéraire et de la pensée humaniste.

Nous débuterons cette première journée par la visite des tombes de Jahangir et Nur Jahan. C’est grâce à sa ’’20ème épouse’’, la Lumière du Monde, que le 4ème Grand Moghol repose ici en paix. Quatre minarets d’une hauteur de trente mètres, des briques rouges et blanches agencées en lignes et en colonnes et un cercueil de marbre, humble et pourtant somptueux, portant en une belle calligraphie arabe les quatre-vingt-dix-neuf attributs du Tout Puissant Créateur.
Toujours dans la périphérie de Lahore, un endroit ô combien romantique est Hiran Minar, minaret élevé au XVIIe siècle par Jahangir en l’honneur de son antilope adorée Mansraj. Un bassin porte en son milieu un pavillon d’été de forme octogonale. L’empereur s’y rendait à partir du Fort Sheikhupura qu’il fit édifier. S’il prit de l’importance lors du royaume sikh du Penjab, il n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même. Un autre monument remarquable est la mosquée Jandiala élevée par l’usurpateur afghan Sher Shah. Elle est reliée par un monumental baoli ou puits à degrés.

La deuxième matinée sera consacrée à une promenade romantique dans les célèbres Jardins de Shalimar, tracés au XVIIe siècle par Shah Jahan. Étagés sur trois terrasses, avec des pavillons, des cascades et de vastes pièces d'eau, ils sont d'un raffinement sans égal. Puis nous nous dirigerons vers le Musée de Lahore qui abrite de superbes collections, de la préhistoire à nos jours, et notamment quelques chefs-d’œuvre du Gandhara.
Construit, endommagé, démoli, rebâti, restauré aux XVIe et XVIIe siècles, le Fort de Lahore demeure la star de la vieille ville et occupera dignement notre après-midi. Ce sont les Grands Moghols Akbar, Jahangir et Shah Jahan qui lui donnèrent son apparence actuelle et malgré ses allures parfois négligées, il reste un endroit extraordinaire grâce à ses salles d’audience, ses balconnets de marbre délicatement sculptés ou encore ses portes monumentales.
Juste en face se trouve la Mosquée Badshahi qui, par ses divers dispositifs architecturaux tels que sa vaste cour carrée, sa galerie pourtournante (dalan), ses quatre minarets d’angle, le transept central de sa salle de prière et sa porte monumentale, résume l'histoire de l’évolution des mosquées sur mille ans. Elle est l’une des rares constructions imposantes d’Aurangzeb et l’une des plus grandes mosquées du monde puisque 100 000 fidèles peuvent s’y retrouver.
Dans ce cœur historique de Lahore se trouve aussi le Gurudwara Dera Sahib, temple sikh édifié sur l’emplacement du martyre d’Arjan Dev Ji, le 5ème Guru qui écrivit l’Adi Grandh, l’un des Grands Livres du sikhisme et fit élever le Temple d’Or. Il fut torturé sur ordre de Jahangir, pour trahison politique. Le temple abrite aussi les cendres de son constructeur, le Maharajah Ranjit Singh, qui avait réussi au début du XIXe siècle à créer un grand Etat sikh dans le Punjab.

Nuit à l’hôtel Luxus Grand ou similaire.

Jour 5 : Lahore – Multan (330 km)
C’est aujourd’hui que nous débutons « notre descente vers le Sud » et la première surprise est la rencontre de chefs-d’œuvre… sur roues ! Des camions hauts de plusieurs mètres, parés de motifs peints à la main en un art populaire qui fait la fierté des Pakistanais.
A Khanewal, nous quitterons l’autoroute en direction du confluent des rivières Ravi et Pandjna, à proximité de l’importante voie caravanière sud-est-nord-ouest qui reliait l’Inde à l’Afghanistan. Dans un hameau se tient une œuvre maîtresse, le tombeau de Khalid ibn al-Walid. Cette petite forteresse flanquée de bastions semi-cylindriques dominant un cimetière de simple terre sèche, se distingue par la calligraphie et le travail de la brique très soignés du mihrab. Elle constitue l’un des rares monuments importants de style ghuride, hors de l’Afghanistan.
L’histoire de Multan se perd dans la nuit des temps, il y a quelque quatre mille ans… Le Rig-Veda y aurait été écrit, Alexandre la conquit, les dynasties hindoues y prospérèrent et Mohammed bin Qasim la prit en 711… Phare de l’islam, elle captiva hommes saints et mystiques qui y prièrent avant de remettre leur âme à Dieu.
Pour cette première approche, nous déambulerons au Hussain Agahi Bazaar, l’un des plus colorés du Pakistan.
Nuit au Ramada Multan (ou similaire).

Jour 6 : Multan - Bahawalpur (100 km)
Sur le promontoire de ce que fut le Fort de Multan, la tombe de Rukn-e-Alam le Grand (XIVe siècle) est souveraine : elle allie l’originalité de sa forme octogonale à la puissance de son dôme alors que les incises de céramiques sont de toute beauté… On retiendra aussi le mausolée du XIIIe siècle de Bahad-ud-din Zakriya, soufi, chef du mouvement derviche et réputé pour ses miracles, tout comme le sanctuaire de Shams-e-Tabriz, autre grand soufi, martyr, assassiné en 1247. Nous ne manquerons pas non plus la Mosquée Eid Gah, rayonnante de ses céramiques et peintures fraîchement restaurées. Avant de prendre la route pour Bahawalpur, nous nous arrêterons au village de Sadan où se trouve la tombe du Sheikh Sadan Shaheed, ornée d'arabesques gravées dans la brique, brillant et rare exemple de l’art ghuride.
Continuation vers Bahawalpur capitale de l’état portant son nom et qui fut dirigé par les Nababs Abbasi, dynastie s’affirmant descendante de l’oncle de Mahomet, Abbas.
Nuit à l’Hôtel One (ou similaire).

Jour 7 : Bahawalpur – Derawar - Bahawalpur (200 km)
Sur 26 000 km², le désert du Cholistan est le prolongement du désert du Thar, en Inde, et quelque 100 000 nomades s’y déplacent, à la recherche de pâturages. Et pourtant, avant l’assèchement des rivières, cette région fut fertile et permit à la civilisation de l’Indus de s’épanouir. D’ailleurs, le gouvernement s’emploie à réaménager puits et canaux en une reconquête progressive sur les sables.
Témoin des anciens temps, le ’’collier de perles’’ d’une quarantaine de forts qui maille le paysage. Le plus célèbre est assurément celui de Derawar, dont l’histoire veut qu’il fût construit par une chaîne humaine longue de quarante kilomètres… Remodelé par les Nababs de Bahawalpur en 1733, sa masse de 40 bastions est impressionnante, 10 d’entre eux montant la garde sur chaque côté. Face à l’entrée, sa gracile mosquée de marbre, réplique de la Moti Masdjid du Fort rouge de Delhi, fut élevée pour le saint homme de l’entourage du nabab, Pir Ghulam Farid.
Visite de ce bel ensemble, des tombes des nawabs (sous réserve d’obtenir l’autorisation) sans oublier un arrêt au petit village hindou ayant lui aussi son saint.

Retour vers Bahawalpur et, si le temps le permet, nous nous rendrons au Noor Palace, palais de 1872 qui appartenait à l’Etat princier de Bahawalpur. Il affiche un petit air de demeure palatine aux lignes néo-classiques.

Nuit à l’Hôtel One ou similaire.

Jour 8 : Bahawalpur – Uch Sharif - Sukkur (400 km)
Début de la journée avec Uch Sharif, aux ruines auréolées de leur atmosphère de sérénité. Grand centre politique, culturel et littéraire au XIIIe siècle, Uch attirait nombre d’érudits d’Asie centrale, au même titre que Multan, et d’ici partirent deux importantes branches du soufisme, l’école sunnite de Syed Mohammed Ghous Jilani Hallabi et la chiite popularisée par Jalaluddin Bukhari.
Uch nous livre aujourd’hui une mosquée et une nécropole intéressantes : la tombe octogonale de Bibi Jiwandi, à l’entrelacs de céramiques bleues et blanches retient l’attention, tout comme celle de Jaial Surkh Boukhari, décorée d’un inhabituel et superbe toit de bois laqué soutenu par des piliers de bois également. Sa mosquée et sa madrassa jouxtant son dernier lieu de repos sont tout aussi remarquables. Cet homme est célèbre car il aurait converti Gengis Khan à l’islam !

Nous poursuivrons notre longue traversée des plaines fertiles du Punjab et du Sindh pour gagner Sukkur notre première rencontre avec l’Indus, le long de son cours inférieur. Sur un bourrelet d’alluvions surplombant le fleuve, un endroit étrange, les « tombes de sept sœurs » et leur jolie légende. Ces cénotaphes sculptés présentent un art local au tracé délicat de rosettes, de formes géométriques et de calligraphies à nulle autre pareilles.

Nuit à l’hôtel Chen Inn ou similaire.

Jour 9 : Sukkur – Kot Diji – Mohendo Daro - Larkana (180 km)
Nous nous dirigerons tout d’abord vers le Fort Ahmadabad, connu aussi sous le nom de Kot Diji, dominant la ville éponyme. Elevé au XVIIIe siècle, ceinturé par 5 km de murailles et étiré sur 500m de long, il fut dessiné pour résister aux canonnades. Accroché à un éperon rocheux, étroit et tout en longueur, il déjouait ainsi les tirs des adversaires.
Plus à l’Ouest, le site de Mohenjo-Daro, élevé entre 2500 et 1700 avant notre ère sur les berges occidentales de l’Indus, offre les remarquables ruines de son étonnante cité administrative et religieuse, éminemment développée et organisée autour de son assemblée, ses bains publics, ses greniers d’état où étaient collectés sésame et orge, qui alimentaient aussi la fiscalité… Les murs, hauts d’au moins 2 m. étaient scellés au bitume et des canaux assuraient l’écoulement des eaux. Le quartier résidentiel disperse ses maisons fraîches et aérées : elles disposaient d’une salle de bains, de toilettes et parfois, d’un système de… vide-ordures… C’est dire le degré de développement de la cité qui prospérait à une époque plus humide qu’aujourd’hui, attirant les caravanes convoyant chevaux et chameaux jusqu’en Mésopotamie pour revenir chargées de bitume et d’albâtre, de fer, d’aluminium, de turquoise et de lapis-lazuli. Victime peut-être des aléas du cours de l’Indus, appauvrie par la déforestation et rongée par les sels qui érodaient ses structures, la ville s’évanouit. Nous complèterons vos découvertes par la visite du musée exposant sceaux à intailles, ustensiles, ornements, sculptures et poteries.
Continuation vers Larkana et nuit à l’hôtel Sambara Inn (ou similaire).

Jour 10 : Larkana - Nathan Shah – Khudabad – Sehwan Sharif (170 km)
Reprenant notre route vers le Sud, nous entrerons dans la région de Dadu qui fut un fief des seigneurs Kalhoro au XVIIIe siècle. L’agriculture était prospère grâce au creusement de canaux et les souverains rendirent grâce à Dieu en Lui édifiant des édifices religieux au style particulier, à la croisée des chemins entre l’Asie centrale et les traditions locales. Le premier ensemble, à l’orée du désert, est l’une de grandes nécropoles du Sindh : autour de la sépulture du souverain Mian Nasir Kalhoro s’ordonnent de nombreuses tombes abritant les dépouilles de sa famille, de ses soldats et généraux, tout comme des artistes de la cour. Certaines présentent encore des peintures mais les ravages du temps semblent inexorables. A Khudabad se trouve la dernière demeure d’un autre roi, Mian Yar Muhammad, au joli travail de faïences.
NB : la visite de la nécropole est hors sentiers battus et la police peut nous refuser son accès, sans justification.
Sehwan Sharif sera le bout de la route de ce jour. C’était autrefois un temple consacré à Shiva mais au XIIIe siècle, la venue d'un ascète singulier bouleversa l’échiquier. Il s'agit de Lal Shabaz Qalandar, le " Faucon Rouge ", saint errant qui renonça au monde et se rendit célèbre par ses nombreux miracles. De nos jours, son mausolée vibre encore du chant enivré des dévots, des danses des derviches et du roulement des énormes tambours qui sont là pour transmuter l’âme et le corps. Après le coucher de soleil a lieu le dhamal ou pratiques dévotionnelles auxquelles nous assisterons.
Nuit à l’hôtel Sehwan Divine.

Jour 11 : Sehwan Sharif - Fort de Ranikot – Hala – Bhitshah – Hyderabad (200 km)
Notre première visite sera pour le Fort de Ranikot, probablement le plus grand du monde avec un périmètre de quelque 30 km. Qui l’a édifié ? A quelle époque ? Personne ne le sait. Si ces premières fondations remontent peut-être à l’époque de l’invasion arabe ou même à une période antérieure, les structures visibles aujourd’hui sont celles des Talpur, des XVIIIe et XIXe siècles.
Un islam secret réside dans sa mystique, le soufisme. Le paysage du Sind, est parsemé d’innombrables mausolées où chacun souhaite capter le pouvoir sanctifiant du maître défunt dont l'esprit loge alentour. Les fidèles y recherchent l’intériorisation, l’amour de Dieu, la contemplation, la sagesse, en une approche initiatique et ésotérique.
En début d’après-midi, nous atteindrons Hala, qui est ainsi réputée pour son mausolée du XVIe siècle où repose Makhdoom Nooh, l’un des grands saints sindhîs.
A Bhitshah vécut Shah Abdul Lal Tif, grand poète soufi. Dans son mausolée du XVIIIe siècle, des Fakirs chantent sa mémoire en des hymnes de dévotion.
Nuit à l’hôtel Indus ou City Gate d’Hyderabad.

Jour 12 : Hyderabad – Thatta – Makli – Chaukundi – Karachi (200 km)
Capitale de trois dynasties successives, puis possession des empereurs moghols de Delhi, Thatta n'a cessé d'être embellie du XIVe au XVIIIe siècle. Ses vestiges et sa nécropole offrent un témoignage unique de la civilisation du Sind, par des tendances architecturales mariant avec bonheur le style local et les influences reçues. On aimera sa mosquée édifiée par Shah Jahan, remarquable par ses 93 dômes à l’incroyable acoustique, par ses briques vernissées se jouant de tous les bleus et de leurs dégradés, et ses exquises calligraphies.
Nous continuerons par la colline de Makli qui passe pour être la plus grande nécropole du monde, dernière demeure de ceux qui écrivirent l’histoire de la province entre les XIVe et XVIIIe siècles. Les sépultures présentent de ravissants lacis géométriques et floraux qui, du temps des Moghols, seront rehaussés de mosaïques turquoise. Quant aux tombes de Chaukandi elles sont attribuées aux tribus Jokhio et Baloutch. Probablement dressées entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, leurs formes élevées sont d’une rare originalité et si finement gravées qu’elles s’apparentent au bois. Des signes particuliers, des symboles permettent de décrypter un peu de la personnalité du défunt.
Continuation vers Karachi et nuit à l’hôtel Excelsior ou similaire.

Jour 13 : Karachi
Capitale du Pakistan jusqu’en 1963, Karachi reste la métropole économique et financière du pays, avec ses quelque 25 millions d’habitants. Ici s’y côtoient les Sindhîs, les Punjabis, les Pashtouns ainsi que des minorités tribales. Ce choc des cultures, d’abord ethnique et religieux, se traduit aussi dans son architecture où des gratte-ciels du XXIe siècle jouxtent le gothique victorien. Les visites seront aussi hétéroclites que la ville elle-même… La Masjid e Tooba, est une mosquée de style contemporain, au seul minaret de 70m de haut et son dôme, tout de marbre blanc, est l’un des plus imposants du monde. Alors que le Palais Mohatta fut construit en 1920 par un riche homme d’affaires hindou qui en fit sa résidence d’été. La tour Merewether est le cœur du centre commercial de la ville ; elle fut inaugurée en 1892 à la mémoire de Sir William L. Mereweather, le Commissionnaire du Sindh. Nous terminerons votre visite de Karachi par deux incontournables : son Musée national qui sera un brillant récapitulatif de nos découvertes passées et le Mausolée Quaid-i-Azam où repose Muhammad Ali Jinnah, le père de la nation pakistanaise. Vous pourrez aussi effectuer vos derniers achats dans le quartier animé de l’Empress market, ainsi nommé en l’honneur de la reine Victoria.
Nuit à l’hôtel Excelsior ou similaire.

Jour 14 : Karachi et retour
Transfert vers l’aéroport pour votre destination suivante.





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